Vous commencez à vous sentir à l’étroit chez vous et vous rêvez d’agrandir votre maison.
L’extension permet d’avoir plus de place pour accueillir les enfants et petits-enfants, pour faire un bureau confortable ou pour installer une chambre de plain-pied.
Avant de vous lancer dans les travaux, voici la liste des erreurs à éviter pour que votre projet d’extension soit une réussite.
1 – Ne pas faire d’étude de sol
L’étude de sol permet de s’assurer que les fondations seront assez solides et durables dans le temps. En effet, si votre sol est très argileux, traversé par des veines d’eau ou que votre zone d’habitation est sujette aux activités sismiques, l’étude de sol va permettre de confirmer ou non les risques et d’adapter les fondations de l’extension en conséquence.
Bon à savoir : L’étude de sol pour l’assainissement individuel est obligatoire pour une extension sur un terrain qui n’est pas desservie par le réseau d’assainissement collectif.
L’étude de sol vous permet souvent de faire des économies sur les matériaux en optimisant la quantité de parpaing ou de béton pour les fondations.
2 – Négliger la loi
Il convient de vous renseigner avant tout auprès de votre mairie au sujet du PLU. Il se peut que votre commune impose une certaine distance entre votre extension et le terrain de vos voisins ou un certain degré de pente pour votre toiture… Renseignez-vous avant de vous lancer dans des ébauches de plans.
Si votre agrandissement ne dépasse pas les 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, une déclaration préalable est suffisante.
Ce seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour les travaux concernant une construction existante. Vos travaux doivent, pour cela, être situés dans une zone urbaine d’une commune couverte par un plan local d’urbanisme (PLU) ou un POS (Plan d’occupation des sols).
Bon à savoir : Vous pouvez télécharger en ligne le formulaire de déclaration pour constructions, travaux, installations et aménagements non soumis à un permis : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17578
Le délai d’instruction est de 1 mois. Si vous n’avez pas de nouvelle de l’administration dans ce délai, cela signifie que vous bénéficiez d’une décision positive de l’administration.
3 – Ne pas faire de plan.
Pour vos plans, n’hésitez pas à positionner vos meubles dans les pièces, cela permet de visualiser directement si les pièces seront suffisamment grandes pour circuler autours des meubles.
Si vous n’êtes pas un dessinateur chevronné, le plus simple est de prendre un cahier à petits carreaux. Chaque carreau mesure 0,5cm. On y dessine son plan au crayon de bois pour gommer facilement si besoin. Vous pouvez ensuite vous inspirer du catalogue papier Ikea qui propose des meubles en modèle réduit à découper et à positionner dans le plan.
Ce plan sommaire vous permet de vérifier que les dimensions de vos nouvelles pièces sont cohérentes. Lors du rendez-vous avec un bureau d’études (ou maître d’œuvre), les plans techniques seront réalisés pour valider votre projet.
4- Négliger la RT 2012
Dans le cas où votre extension représente plus de 30% de la surface de votre maison actuelle, il faut qu’elle respecte la norme thermique RT2012. La surface de référence à prendre en compte est la SRT.
Si vous entrez dans ce cas de figure votre extension devra respecter les contraintes de la RT2012 en termes de performance énergétique.
Même si vous êtes sous ce seuil de 30%, pensez à faire une extension économe en énergie (isolation performante, privilégier les ouvertures au sud, utiliser les énergies passives…). Vous prendrez soin de votre confort de vie tout en faisant des économies.
5- Ne pas prendre en compte le style architectural de votre construction actuelle
Veillez à ce que le maître d’œuvre prenne bien en compte le style architectural de votre maison pour vous faire une proposition cohérente. Une extension très moderne peut très bien se marier à une vieille longère bretonne. Un agrandissement en bardage bois peut moderniser le style d’une maison contemporaine. Habillage en pierre, en bois ou extension en « cube », les possibilités sont nombreuses… Mais il y a également des associations architecturales moins réussies…C’est le talent de votre maître d’œuvre qui fera toute la différence !
6- Sous-estimer le budget des finitions
Le budget pour les finitions d’un agrandissement est en général sous-estimé. Si vous désirez une terrasse, en plus de votre agrandissement pour une suite parentale, pensez à l’ajouter au chiffrage.
Pensez au bardage bois dont vous voulez habiller votre maison (pour une unité de style). Ajoutez également les portes de placard, les luminaires et les peintures à votre budget global.
Ainsi, pas de mauvaises surprises, vous pourrez aller au bout de vos envies avec une extension parfaitement terminée et à votre goût.
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